Vers la fin de WhatsApp ?

L’entreprise américaine l’a reconnu elle-même: l’application de messagerie instantanée Whatsapp a été victime d’une faille informatique. Concrètement, un avocat impliqué dans la défense de militants des droits de l’homme a retrouvé le logiciel espion de la société israélienne NSO sur son téléphone. D’après WhatsApp, le logiciel aurait été installé par des hackers.

D’après l’entreprise, la faille a été découverte début mai, et WhatsApp a tout fait pour l’éliminer depuis, jusqu’à ce lundi 13 mai, date à laquelle une mise à jour a été publiée. Si vous utilisez WhatsApp, il vous faut donc l’installer afin d’être à l’abri. Pour les utilisateurs d’Android il s’agit de la v2.19.134, pour ceux d’IOS de la v2.19.51 et sur Windows Phone de la v2.18.348.

Piratés via un simple appel
Afin d’installer le logiciel, les hackers n’auraient dû effectuer qu’un simple appel via WhatsApp, sans avoir besoin que la victime ne décroche, et qui disparaissait souvent de l’historique de la victime. D’après une source interne à l’entreprise citée par le « Financial Times », il serait encore trop tôt pour savoir combien d’utilisateurs ont été impactés, mais une enquête serait en cours. D’après le site Techcrunch, l’entreprise ne s’attend qu’à un faible nombre de victime, vu la complexité d’installation du logiciel.

Le groupe NSO, lui, se défend en précisant qu’il ne vend ses produits qu’à des agences gouvernementales, approuvées par un comité d’éthique interne, destinées à combattre le terrorisme ou contribuer à des enquêtes policières et qu’il n’est pas impliqué dans le choix des personnes ciblées. Par ailleurs, le « Financial Times » indique que NSO fait l’objet, en Israël, d’une plainte de citoyens et d’un groupe de défense des droits civiques, soutenus par Amnesty International, qui demandent que lui soit retirée sa licence d’exportation de ses produits.

Source: rtbf

Agence Colmar